Regard rétrospectif sur les débuts des Vélos Migrateurs, les améliorations récentes, et surtout les perspectives d’un fanzine participatif.
Les retours que je reçois sur Les Vélos Migrateurs sont extrêmement positifs. En lançant le fanzine, il y a bientôt un an, je n’osais pas espérer un tel succès.
Chacun semble révérer aussi bien l’initiative du média consacré au voyage à vélo que la vocation participative du projet. Le nombre d’inscrits croît régulièrement, et toujours plus de visiteurs sont aiguillés ici par les moteurs de recherche.
Je ne doute plus que ce site ait une raison d’être. Le monde des cyclo-voyageurs semble très demandeur.
Si le site a débuté avec les fonctionnalités minimales pour son fonctionnement, j’ai pu apporter au fil des mois quelques améliorations qui me semblaient importantes.
Mais si ces aspects de design ont leur importance, je considère que les contenus et la dimension communautaire sont primordiaux. Hors sur ce front je ne parviens pas à insuffler aux Vélos Migrateurs l’élan que je souhaiterais.
Si d’un côté je m’étonne moi-même d’être parvenu à fournir depuis le lancement du site des billets hebdomadaires voire bi-hebdomadaires (je ne pensais vraiment pas arriver à en faire autant sur mon temps libre), je regrette vivement que la dimension participative ne décolle pas davantage. Sans la contribution de certains membres, je n’aurais pas tenu jusqu’à ce jour. (Merci à MarcQ, Marc Brunet, Les Cyclomigrateurs, didier leboutte, Ronan lp, Philippe et Abrab Assor pour les billets qu’ils ont publiés, et encore à celles et ceux qui ont rebondi sur ces sujets dans les commentaires.) Hélas à ce jour le site repose encore trop sur mes épaules.
Non seulement les apports de contributeurs variés aident à fournir une actualité régulière, mais surtout la diversité des participants est le meilleur moyen d’apporter au fanzine une multiplicité d’approches et de points de vue, de goûts, de pratiques, d’idées nouvelles, d’expériences.
En particulier, je trouve dommage que ne figurent pas sur Les Vélos Migrateurs davantage de récits de voyages. Tout ça manque de paysages et de découvertes culturelles ! (Il est vrai que la période n’est pas très propice au voyage, mais elle l’est sans doute à ressortir ses vieux carnets de route !)
Malgré mes scrupules à proposer une large proportion de sujets techniques, je constate que cet aspect s’avère très attractif aussi.
Mais ce travail demande plus de temps et d’énergie que je ne peux en fournir, et a beaucoup moins de sens sans l’implication d’une variété de personnes. Je m’interroge donc constamment sur les moyens d’encourager la participation.
À son lancement, j’ai voulu donner une dimension d’auto-gestion aux Vélos Migrateurs, en offrant à chacun les moyens et la liberté de produire et publier ses propres billets. Mais peut-être certaines personnes ne se sentent-elles pas assez à l’aise avec l’informatique, ou bien n’ont simplement pas le goût de mettre elles-mêmes en page leurs textes et images. Plusieurs personnes m’ont aussi rapporté qu’elles se sentaient impressionnées de participer.
Je comptais également que le système de recommandations ait un double effet de modération des contenus et de mise en valeur des billets les plus réussis. Mais trop peu de monde utilise ce système pour qu’il soit réellement opérant. Je viens de le désactiver.
Je vais donc essayer de donner au fanzine la direction plus classique d’un média dans lequel les intervenants remettent leurs créations à une personne qui prend une plus grande part à la sélection et au peaufinage des contenus. Pour des personnes moins habituées à rendre publiques leurs impressions et réflexions, cette formule sera peut-être plus rassurante. (Je laisse néanmoins en place pour le moment le système de rédaction autonome, pour ceux qui se sentent suffisamment à l’aise.)
Vous pouvez m’envoyer vos textes, photos et autres documents à contact@lesvelosmigrateurs.fr. N’hésitez pas non plus à faire passer le mot si vous pensez que d’autres autour de vous ont de belles histoires à nous partager.
De mon côté, je vais tâcher de partager encore les nouvelles que j’apprends, les réflexions qui me viennent, les souvenirs et les projets qui m’habitent. Autant que possible, je tâcherai de donner une plus grande part aux billets qui transmettent du rêve. (Mais les occasions de ceux-là sont autrement moins nombreuses et plus difficiles à traiter que les questions de matériel ! Ici en particulier j’ai besoin de votre apport.)
Et puis s’il s’avère que les résultats sont trop en disproportion de mes efforts, je n’insisterai pas davantage. J’ai trop de projets en tête pour m’échiner en vain sur celui-ci. L’avenir des Vélos Migrateurs est entre vos mains.