Nat’ Et Erwan En Équateur

L'Équateur au gré des éléments

L'Équateur au gré des éléments
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Acte 1 - Brumes (Si j’aurais su…)

En sortant le nez de la tente ce matin, c’est à nouveau la déception : ciel chargé, et déjà un peu de bruine. Le spot était pourtant prometteur quand on s’est installés hier, face à un paysage de toute beauté.
Mais sitôt la toile tendue, une brume épaisse dont on est maintenant coutumiers s’est emparée de la montagne et de notre camp. Et ce matin, une nouvelle fois, faute d’avoir quoi que ce soit à contempler, on prendra le café sous la tente, qu’on pliera ensuite toute humide.

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C’est régulièrement comme ça depuis presque trois semaines. Ça devrait être la saison sèche, mais aux dires des locaux, voilà quelques années qu’il ne s’en est pas présenté une digne de ce nom.

Chaque jour ou presque se répète pour nous le même scénario : quelques espoirs au matin, et puis finalement une morne journée, des montagnes étêtées par les nuages (ces montagnes pour lesquelles on a fait le déplacement), et en milieu d’après-midi le brouillard qui se lève, rendant absurde notre avancée, et à cause de quoi donc on s’arrête. Un coup c’est en bivouac – un bivouac bien triste – un coup c’est à l’abri d’un hôtel ou d’une école, car passé cinq heures la pluie se met souvent à tomber.

Ça avait pourtant pas mal commencé. Partis d’une petite ville dans le sud du pays, on s’est “fait les jambes” quelques jours en dessous de 3000 m.
Sur les routes de terre qui font des détours jusqu’à Cuenca, on a commencé, le cœur léger, à prendre quelques marques. On s’est enivrés de l’odeur des eucalyptus qui bordent encore la piste à cette altitude, on a assisté à une fête patronale, bénéficié d’un accueil enthousiaste des habitants, et même déjà goûté à l’hospitalité locale et au cochon d’Inde rôti !
Le soleil, s’il ne s’est pas montré constant, nous a accompagnés pour le moins la matinée et une partie de l’après-midi. Une petite pluie occasionnelle ne nous a pas gênés outre-mesure.

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Puis les choses se sont gâtées. La météo en premier lieu, et même l’aspect humain. Tandis qu’on s’élevait en altitude et qu’on abordait des zones de population Kichwa, le contact est devenu plus difficile. On espérait découvrir les coutumes de ce peuple issu des cultures précolombiennes, mais, sans qu’on comprenne ce désamour, l’accueil que nous recevons est souvent froid, ou intéressé, voire même parfois à la limite de l’hostilité.

Hier, après avoir essuyé un premier refus, d’autres personnes ont bien voulu qu’on pose la tente sur leur terrain. (Le camping sauvage, ou “campamento libre” comme on dit plus joliment en espagnol, n’est pas toujours évident dans ces montagnes où le moindre recoin plat est occupé.) Hélas il nous aura été impossible d’engager un échange avec ces femmes, demeurées secrètes et même moqueuses face à nos tentatives de discussion. Plus tard, elles viendront quand-même nous aborder... pour nous vendre les paniers que fabrique la voisine...

Aussi n’avons-nous pas très bien dormi ni l’un ni l’autre, affectés par ces désillusions. On n’est pas mécontents de quitter les lieux.

Beaucoup de montées et de descentes sont au programme de ce jour. On passe maintenant presque quotidiennement un col au-dessus de 4000 mètres. Par beau temps, ce serait un régal : à cette altitude on domine bien des montagnes alentour. On devrait voir des crêtes en pagaille. Mais les nuages sont invasifs ce matin, et ne nous laissent rien de tout ça à admirer.

Au bout d’une heure à peine, la situation se dégrade encore, et on ne distingue plus les formes au-delà de 5 mètres.
Une pluie légère se mêle à la partie. Le sol, qui subit ce traitement depuis des semaines, est détrempé. On zigzague entre les flaques de boue.
La plupart des gens qu’on croise ignorent nos salutations. On cherche même à nous racketter un droit de passage.

Voici bien la plus vilaine étape qu’on ait eue jusqu’ici. C’est la journée de pluie qui fait déborder le vase ! Mais qu’est-ce qu’on fait ici ?
Dans ces conditions, on ne peut s’empêcher de s’interroger sur la pertinence de franchir l’Atlantique pour un pareil résultat. Est-ce qu’on ne serait pas mieux à la maison – malgré la canicule qui frappe l’Europe en ce moment – à jardiner le matin, bouiner l’après-midi, et profiter du bord de mer en soirée ?

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Aussi, quand après avoir pique-niqué sous la bruine (faute d’abri) on finit par atteindre un village, on décide de prendre le bus jusqu’à la prochaine bourgade un peu plus touristique : on y trouvera bien un hôtel où faire sécher nos nippes. Là, il sera temps d’étudier sérieusement la question d’avancer la date de notre retour…

Acte 2 - Percées (Tout vient à point…)

Troisième étape de rang sans sortir les affaires de pluie !
Hier on a profité du beau temps pour randonner autour du cratère du Quilotoa, qui recèle une paisible lagune. Au cours de la balade, on s’est tartinés de multiples couches de crème solaire. J’ai horreur de ça, mais pour une fois c’était avec plaisir !

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On a finalement pas changé notre vol. La seule alternative acceptable d’un point de vue économique nous aurait fait partir dans la précipitation. Ça aurait été trop décevant. On a donc décidé de poursuivre le voyage, et ce choix nous a redonné du courage.

On pensait arriver ce soir dans un village quelconque. Il figure en fait dans tous les guides comme étape sur une randonnée de trois jours. Ses deux hôtels sont bondés de backpackers. On s’installe dans celui où l’accueil semble le plus spontané. Étant donné la météo favorable et pour plus de tranquillité, on préfère planter la tente dans le jardin plutôt que de louer une chambre.

Les trois espèces de camélidés que l’on trouve en Équateur : le lama, qui sert surtout comme animal de bât, la vigogne, qui vit seulement à l’état sauvage, et l’alpaca, sensé être élevé pour sa laine, mais qu’on n’a jamais eu l’occasion d’observer que sur des sites touristiques !

Pour ne pas faire les sauvages, on décide néanmoins de prendre les repas au restaurant de l’hôtel avec les autres convives. C’est une sympathique tablée de voyageurs, qui tous parcourent en bus des portions de l’Amérique Latine, pour des durées d’un mois à une année.
À échanger avec eux cependant on prend mieux la mesure du rapport privilégié que le vélo nous offre avec le pays. Sur les parcours balisés de lieux-phares que leur proposent le Lonely Planet, ils semblent faire une découverte plus ponctuée et moins spontanée que nous de la haute montagne, de la faune et de la flore, des spécificités culinaires, musicales, vestimentaires, des habitudes de vie locales…
Reste qu’on est ravis d’échanger avec d’autres étrangers, et de comparer ce que les origines de chacun (Colombiens, Canadiens, Néerlandais...) induisent de surprises et de ressentis.

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En cette bonne compagnie, on traîne un peu au petit-déjeuner le lendemain. On sait que l’étape du jour sera courte. Elle s’ouvre en revanche par une copieuse ascension : des 3000 m où on se trouve, il s’agit de gravir un col à plus de 4000. On active donc le mode “lentement mais sûrement”.
Mais la pente est régulière, la piste plutôt bonne, et nos vélos tout à fait adaptés. Ça se monte bien. À mesure qu’on progresse s’ouvre le paysage… et se couvre le ciel. Quelques centaines de mètres au dessus de nous, la route disparaît dans les nuages. Fort heureusement ceux-ci paraissent monter au même rythme nous, et les voilà repassés au-dessus des montagnes quand on approche du col.
Un vent féroce s’engouffre en revanche dans le passage. À plusieurs reprises, selon l’orientation des lacets, on est forcés de mettre pied à terre, faute de pouvoir maintenir l’équilibre.

Un nouveau paysage s’offre à nous de l’autre côté de la crête. On pique-nique en l’admirant. Hélas le temps devient vraiment menaçant, et nous pousse une nouvelle fois à écourter notre pause déjeuner. L’Équateur nous laisse peu de répit !

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On entame notre descente alors que tombent les premières gouttes. Il va falloir trouver un abri.
Dans un minuscule village, on demande la permission de camper sur le terrain de l’école. On compte sur le préau pour nous procurer un refuge plus spacieux que la tente. La dame qu’on interroge (et qui semble avoir la responsabilité des lieux durant les vacances) nous invite à occuper la garderie. Ses filles nous indiquent le chemin.
Tandis qu’on s’installe et que dehors la pluie devient abondante, les petites nous épient avec curiosité. Elles gardent néanmoins une distance polie. Je leur fais un dessin ; elles nous offrent des bananes en retour. Des échanges comme on n’en avait pas connu depuis nos premiers jours dans le pays !

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Le mauvais temps passe aussi vite qu’il était venu. Bientôt un soleil resplendissant s’impose sur la montagne. On s’installe dehors, dégustant ses rayons par tous les pores de notre peau. Notre voyage paraît avoir pris une nouvelle tournure.
Soudain Nathalie s’exclame. À notre grande surprise, le promontoire où nous sommes installés offre un point de vue exceptionnel sur le prochain jalon du voyage. Face à nous se dresse le volcan Cotopaxi. Timide, il voile son cône enneigé dans un manteau nuageux dont on prétend qu’il ne se défait qu’occasionnellement, certains débuts ou certaines fins de journées. Les circonstances semblent propices. Ce soir peut-être, ou demain matin… ?

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Acte 3 - Éclats (Quand notre cœur fait boum)

Un dernier au revoir, et on reprend la route. On quitte l’hacienda de Guillermo le cœur gonflé de sa gentillesse et de son hospitalité.
Hier, tandis que notre étape touchait à sa fin, on était passés devant cette ferme à la fois simple et resplendissante, flanquée de sa chapelle et assortie d’une petite arène. Ne sachant trop si on allait trouver de l’eau plus loin, on aurait voulu demander à camper sur ce terrain, mais les lieux semblaient désertés à cette heure.

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C’est finalement à un kilomètre de là, au bord d’une rivière qui aurait fait un très beau spot de bivouac, qu’on tombe sur le maître des lieux.
Ni une ni deux, il nous propose de planter la tente chez lui.
On a bien compris que les hébergements à la ferme sont très onéreux par ici, alors, au cas où, on se renseigne : “Combien ça coûterait ?” Mais non, il s’agit bien d’une invitation, celle d’un homme qui cherche un peu de compagnie.
On accepte donc avec entrain cette offre généreuse. La journée a été belle mais éprouvante, à pousser les vélos sur des kilomètres de pentes abruptes.

Les chevaux de Guillermo, qui errent librement, nous encerclent avec curiosité tandis qu’on monte le camp. Le jour touchant à sa fin, notre hôte nous offre de cuisiner chez lui et prépare un feu auprès duquel on se raconte nos expériences de voyages respectives.
Ce matin les veaux ont relayé les chevaux autour de la tente, et Guillermo nous offre encore le petit déjeuner avant le départ.

C’est le deuxième jour d’un crochet qu’on entreprend autour du Cotopaxi. Il s’agit de ralentir un peu notre progression vers Quito, car on a pris de l’avance (le mauvais temps ne nous a pas permis de traîner), et de quitter pour un temps les pistes carrossables afin de nous immerger encore un peu plus profondément en nature.
Cette matinée est occupée à gravir de nouvelles pentes. L’heure du pique-nique approchant, on passe la barre des 4000 m, qui nous ouvre la vue sur des chaînes montagneuses à perte de vue.

Dans notre immédiate proximité se révèle le volcan, majestueux, dégagé comme rarement de sa cape nuageuse, et plus au loin, derrière des plans successifs de doux sommets qui des hauteurs où nous nous trouvons passeraient pour des collines, le Chimborazo sur les pentes duquel on se trouvait il n’y a pas si longtemps, le Quilotoa dont on a fait le tour du cratère, et d’autres monts enneigés dont on ignore les noms.
Le ciel à cette altitude est d’un autre bleu, plus vif, plus profond. Nous voici enfin dans cet environnement sans bornes qui se rappelait régulièrement à nos vœux depuis notre passage dans les montagnes du Pamir – il y avait trop d’années de ça.
Notre satisfaction est à son comble. On jubile.

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Sur le sommet où on se trouve passent encore les 4×4 les plus sveltes, qu’affrètent de riches familles de Quito pour le week-end. Mais le passage du col leur est impossible.
Nous-même devons descendre de selle pour pousser les vélos sur quelques centaines de mètres, le long d’une piste cahoteuse et à dévers. Un nouveau décor s’offre à nous dans une vaste cuvette parsemée de lagunes paisibles, sous la vigie du pic enneigé El Cerro.

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Retrouvant un sol plus régulier, on perd en revanche le sentier, qui se dilue à présent dans le paramo comme une goutte d’aquarelle sur le papier imbibé.
Une pelouse semi-marécageuse occupera toute notre après-midi, dans une progression lente et fastidieuse. Sur ce sol meuble, nos pneus déroulent mal, et des ruisseaux aux abords boueux nous imposent des détours nombreux.
On se doute qu’on atteindra pas notre objectif initial, mais avancerons-nous assez aujourd’hui pour achever la boucle demain ? Nous n’avons pas de provisions pour un quatrième jour. Et que trouverons-nous ce soir pour camper ? Sur un sol aussi humide, à pareille altitude, il semblerait bien hasardeux de poser la tente.
On fatigue, mais il faut aller de l’avant. On a eu écho que plus loin devaient se trouver quelques haciendas. On pourra peut-être y trouver un coin de sol plus sec.

Le temps s’écoule, assorti de passages à gué réguliers, et les kilomètres avancent aussi, mais beaucoup moins vite !
À la première ferme, un vacataire s’excuse de ne pouvoir nous proposer de camper sur un sol qui n’est pas le sien. Il nous indique une possible alternative, plus loin.
Dans ce dernier effort (on espère en tout cas que ce sera le dernier, mais on blinde nos volontés pour le cas où...), on retrouve finalement une piste carrossable. 

Sentir à nouveau le sol défiler bon train sous nos roues nous redonne sinon beaucoup de forces du moins pas mal d’entrain. Autour de nous sont à présent répandus des blocs rocheux que des éruptions passées ont projetés dans un paysage post-apocalyptique hallucinant. Il ne faudrait pas que le volcan, toujours en activité, se réveille maintenant !

Bientôt un pont de fortune nous mène à la seconde hacienda. Personne n’est là à qui nous pourrions demander la permission de camper, mais on peut faire le plein d’eau de source. La nuit étant sur le point de tomber, on décide de mettre le camp aux abords immédiats du parc aux vaches. On investit encore un peu de courage à cuisiner une soupe chaude, qui nous est un grand réconfort, puis on s’enfonce dans un sommeil fort désiré.

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Les premiers rayons du soleil se déposent sur la toile, signes d’une nouvelle matinée claire, tandis qu’on ouvre la tente.
Le spectacle de ce lever du jour est cristallin. Autour de nous, l’herbe, la piste, les vélos, la tente et même le paysage tout entier sont recouverts d’une délicate pellicule de givre qui leur confère une apparence de pureté, dont n’est pas non plus dénué l’air rare que nous respirons.
Veaux et cochons fouillent le sol autour du camp tandis que nous savourons un café chaud et plions le camp. Les fermiers soignent leurs bêtes, emmitouflés dans ce qu’ils ont de plus chaud comme vêtements, et nous saluent avec cordialité.
Sitôt le soleil répandu dans la vallée, le gel fond puis s’évapore, nos mollets se dégourdissent, et bientôt nous reprenons notre chemin.

Dans le creux de ce large val sédimentaire, un peu de plat contribue à la douceur de cette matinée. On traverse le paysage avec enchantement. Pas de presse ; il s’agit de faire durer le plaisir. Souvent nos regards se tournent derrière nous, pour saluer montagnes, ruisseaux, prairies que nous quittons.
Ce soir nous serons revenus à la civilisation, et d’ici quelques jours viendront Quito, puis la fin du voyage ; un voyage difficile et non sans passages amers, mais une expérience forte, pourvue de moments glorieux tels notre ascension d’hier ou cette matinée si sereine, un voyage qui s’était fait désirer de plus en plus après des années moins aventureuses, et qui a tenu ses promesses de fournir a l’esprit un grand bol d’air.

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Après cinq ans passés au Proche-Orient et en Amérique Centrale, je suis venu au vélo par intérêt pour le voyage. D’abord un tour en ma Bretagne natale, puis quelques équipées sur des terrains plus relevés, et bientôt je partais pour six mois de route entre Asie du Sud-Est et Asie Centrale.
Il m’est difficile à présent de concevoir un voyage sur un autre mode ; et pour toutes mes vacances ou presque, ainsi qu’un certain nombre de mes week-ends, je charge le matériel de camping pour une échappée vélocipédique au grand air, au pas de ma porte ou au bout du monde.

Informaticien à mes heures perdues, je suis également le développeur-éditeur-modérateur-dictateur de ce site, et du planificateur de voyages Talaria.

Enfin, ma dernière lubie en date est de fabriquer des vélos sur mesure.

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