Ritchey propose des poignées pour les cintres de route, Dyed in the Wool sort une collection à prix réduits, Fidlock fait dans la poche à eau aimantée, Hydrapack sort son propre système de filtrage de l'eau, et Hope pousse ses pédales plates un cran plus loin.
On connaît bien les poignées en mousse haute densité : sur les guidons papillons en particulier, mais aussi dans certains cas pour sur des cintres plus typés VTT.
Avec ses WCS Gravel Grips, Ritchey logic reprend le principe et l’applique aux guidons de route et de gravel, pour apporter une option plus confortable que la plupart des guidolines.
La poignée s’enfile par le bas du cintre, et remonte jusqu’aux leviers (la partie supérieure du cintre n’est pas concernée). Sortis de la boîte, ces grips mesurent 20 mm de long, mais peuvent être recoupés à volonté pour s’adapter au montage spécifique de chaque guidon. Ils pèsent 50 g, sont épais de 4 mm, et vendus 15 €.
https://ritcheylogic.com/bike/grips/wcs-gravel-grips
Fidlock, spécialiste des accessoires de vélo à aimants, applique son savoir-faire dans une nouvelle poche à eau. On a du mal à croire qu’un tel système puisse assurer une bonne étanchéité, c’est pourtant la promesse avancée ici, avec celle également d’une ouverture large et d’une manipulation facile et rapide. La poche est proposée dans des capacités de 1,5 L et 2,5 L (60 € dans les deux cas). Elle est fournie avec tuyau et tétine, ne contient pas de BPA et prétend ne pas nuire au goût de l’eau.
https://www.fidlock.com/consumer/en/produkt/hydration-bladder/
Spécialisé dans les bouteilles souples et autres poches à eau, HydraPack ajoute pour 2023 des systèmes de filtration de l’eau à sa ligne de produits. Ces filtres éliminent une très large part des bactéries et protozoaires, et peuvent traiter de la sorte un volume total de 1 500 litres. Deux modèles sont disponibles :
Le débit de filtrage est de l’ordre de litre à la minute (pour peu qu’on nettoie le filtre régulièrement).
En outre, plusieurs produits HydraPak sont dorénavant proposés dans une variante “+” incluant le filtre 42 mm. Ainsi la bouteille compressible FluxTM+ 1,5L et les poches SeekerTM+ 3L et SeekerTM+ 6L.
À ce jour, ces produits n’apparaissent pas encore sur le site français de la marque, mais peuvent d’ores et déjà être consultés sur hydrapak.com.
Ce nouveau modèle de pédales plates vient succéder aux F20 – un grand succès de la marque – en améliorant encore le produit.
Conformément à la nouvelle tendance, la plateforme des F22 adopte une forme concave sensée améliorer l’accroche de la chaussure, ainsi qu’une forme large (105 × 102 mm) et asymétrique pour un bon appui. Les picots antidérapants sont réglables en hauteur. On en compte maintenant 22, comme le nom l’indique.
Hope annonce également avoir revu la conception de l’axe, pour améliorer encore sa solidité.
L’ensemble du mécanisme est démontable, pour qu’un bon entretien contribue à la pérennité d’un modèle déjà très robuste, dont la qualité et l’étanchéité de roulements est réputée.
On est dans la pédale haut de gamme, et c’est fabriqué en Angleterre ; en conséquence de quoi il faut quand-même débourser 180 € pour se les procurer ! Allez, ça reste moins cher que des pédales et chaussures automatiques de même qualité, et c’est plus pratique en rando !
https://www.hopetech.com/fre/products/drivetrain/pedals/f22-flat-pedal/
Cherchant à proposer des alternatives plus économiques à sa gamme de sacoches, Dyed in the Wool a décliné dans des conceptions simplifiées et des matériaux moins coûteux plusieurs modèles figurant déjà à son catalogue. Ceux-ci demeurent néanmoins fabriqués localement (la marque est Polonaise), et 90% des matériaux sont approvisionnés dans un rayon de 300 Km autour de Varsovie.
Quatre modèles figurent dans cette collection : deux sacoches de guidon (60 € et 129 €), une sacoche de cadre (90 €), et une sacoche top tube (55 €). L’ensemble est réalisé en Cordura 600 deniers, en orange et en noir, et ne semble pas tant que ça au rabais (ni sur la qualité, ni sur le prix) !
https://dyedinthewool.eu/collections/core
Voyager à vélo, ça veut pas dire tout faire à vélo.
Ça moi j’ai eu du mal à le comprendre au début. Je voulais tout le temps rouler, montrer aux autres que j’en étais capable, me le prouver à moi-même. Je sentais de la pression dès que d’autres cyclistes nous demandaient combien de kilomètres on avait fait jusque là, et je me sentais coupable quand je pensais au fait qu’on avait parfois pris un train ou un bus.
En réalité pendant un voyage à vélo il y a qu’une personne qui peut décider : c’est vous-même. Si vous voulez faire des kilomètres, faites-les. Si vous voulez prendre un train, prenez-le. Si vous voulez vous arrêter, arrêtez-vous.
Ces mots sont extraits d’une vidéo de Manon Brulard relatant son voyage de Bruxelles à Tokyo, durant lequel elle est allée à la rencontre de femmes cyclistes. Seul l’extrait ci-dessous est visible en ligne pour le moment, car Manon souhaite privilégier les projections. Leur programmation (à travers la Belgique, mais pas que) est listée sur womendontcycle.com.
