“Les femmes ne sont pas faites pour courir le monde, seules et à vélo.”

“Les femmes ne sont pas faites pour courir le monde, seules et à vélo.”
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Dans son mémoire de Master, Alessandra Villa étudie la pratique du cyclotourisme dans la perspective du genre. Inspirée par son expérience personnelle et se basant sur des témoignages recueillis auprès de treize cyclo-voyageuses ainsi que sur une bibliographie variée, elle interroge les enjeux spécifiques du cyclotourisme en solitaire pour les femmes.

Par

Le titre du mémoire est évidemment emprunt d'ironie !

Les femmes sont autant des cyclotouristes comme les autres (tout d’abord dans le désir de découvrir le monde en liberté et en autonomie, et en se mettant, dans des mesures variables, au défi), qu’elles sont une espèce toute particulière, dans la façon de concevoir le voyage, de se prémunir des dangers, de gérer leurs peurs et celles de leur entourage, d’entrer en relation avec les autres, de raconter leur expérience, notamment aux autres femmes. Mais également dans la façon dont elles chargent le voyage de défis personnels et sociaux particuliers.

Le mémoire vient d'être rendu public et librement téléchargeable sur la plateforme HAL : “Les femmes ne sont pas faites pour courir le monde, seules et à vélo” Une approche à la pratique du cyclotourisme dans la perspective du genre. - Alessandra Villa, 2021 - https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-03282562

Comme le souligne Alessandra elle-même, l'étude gagnerait dans sa dimension comparative à être prolongée par des approches statistiques et par l’intégration de témoignages masculins. Elle n'en constitue pas moins une base de recherche engageante et une lecture captivante en regard aussi bien des corrélations que de la disparité des expériences rapportées.

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